Les résultats du Comité scientifique conjoint de l’APP UE-Mauritanie confirment les orientations prises

Des organisations de la société civile mauritanienne et celles qui les soutiennent ont fait une communication commune soulignant que les résultats du comité scientifique conjoint confirment que les changements introduits dans le protocole d’accord en application provisoire vont dans le sens d’une pêche durable, en particulier pour ce qui concerne les ressources de poulpe, de petits pélagiques et de crevettes côtières.

Rencontre CAOPA-FENACOPECI sur le rôle des femmes dans la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire et Journée Mondiale de la Pêche : rapport CAPE

A l’occasion de la journée mondiale de la pêche, qui s’est tenue à Abidjan, Côte d’Ivoire, le 21 novembre 2012, la Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de la Pêche Artisanale (CAOPA) et la Fédération Nationale des Coopératives de Pêches de Côte d’Ivoire (FENACOPECI) ont organisé une rencontre préalable entre experts et représentantes du secteur de la pêche artisanale de 16 pays d’Afrique sur le thème suivant : « Améliorer la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire : Le rôle des femmes ».

Cet atelier a été organisé du 18 au 21 novembre 2012, à Grand-Bassam, Côte d’Ivoire, avec l’appui et la collaboration de CAPE, de la Société Suédoise pour la Conservation de la Nature (SSCN), de Pain pour le Monde, du Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (ISCF) et du Réseau des journalistes pour une pêche responsable en Afrique de l’Ouest (REJOPRAO).

Au cours de ces trois jours, les participants ont effectué des visites de terrain (site d’aquaculture et de débarquement/transformation de poisson) et procédé à des débats et échanges qui ont permis d’élaborer des recommandations à inclure dans les Lignes directrices volontaires destinées à la pêche artisanale, dans le cadre du processus de consultation orchestré par la FAO. La Déclaration d’Abidjan, qui a été lue le jour de la journée mondiale de la pêche a également été rédigée sur la base des travaux de ces groupes de travail.

Le 22 novembre, une rencontre a été organisée par ICSF pour approfondir le travail sur les lignes directrices de la FAO.

Voir le rapport complet et la Déclaration d’Abidjan en pièce jointe.

Sécurité alimentaire et pêche artisanale : le Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l’Ouest porte la voix des femmes

A l’occasion de la rencontre organisée par la CAOPA en Côte d’Ivoire sur le rôle des femmes dans la pêche artisanale et la contribution à la sécurité alimentaire, le Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l’Ouest (REJOPRAO) a publié un Bulletin d’information de l’atelier des femmes de la CAOPA, ‘La poissonnière d’Abidjan’, en deux volumes.

Depuis plusieurs années, le Rejoprao accompagne la CAOPA en assurant une certaine visibilité de ses activités majeures, grâce à la rédaction d’articles par des membres du réseau qui sont invités à y prendre part. De façon concrète, la CAOPA prévoit des places pour permettre à des membres du Rejoprao de prendre part à ses activités (Célébration de la journée mondiale de la pêche, forum de Mbour, atelier sous-régionaux, etc.). A l’occasion de cet atelier d’Abidjan, la CAOPA et ses partenaires ont invités quatre membres du Rejoprao afin qu’ils puissent en assurer la couverture médiatique : deux journalistes francophones (Sénégal et Mauritanie), une journaliste lusophone (Cap-Vert) et une journaliste anglophone (Gambie). En retour, le Rejoprao se devait de proposer à la CAOPA un programme de travail précis. C’est ainsi qu’a été proposé la réalisation d’un bulletin d’information. Le titre ‘La poissonnière d’Abidjan’ a été choisi en référence à l’objet central de l’atelier qui portait sur les femmes intervenant dans le secteur de la pêche (la poissonnière) et le lieu de tenu de la rencontre (Côte d’Ivoire, capitale Abidjan). Les journalistes ont traité des thèmes et faits marquants de la rencontre en ayant à l’esprit la nécessité de rendre compte des discussions qui étaient menées. Ils ont donc choisi librement les thèmes traités. Ils ont suivi les visites, les débats et ont pu s’entretenir avec les acteurs et actrices. Une conférence de presse a également été organisée le mardi 18 novembre 2012, à l’issue des deux journées de travail. Le travail d’édition a été fait à distance. Il s’agit là d’une innovation. Les journalistes sur place ont écrit et envoyé leurs articles à un rédacteur en chef circonstanciel qui ne se trouvait pas sur le lieu de l’atelier, qui s’est chargé d’éditer les textes et d’assurer le montage du bulletin.

Le bulletin est diffusé via une mailing liste et est également mis en ligne sur le blog du Rejoprao. A l’occasion du COFI en juillet 2012, un bulletin avait été publié en français et en anglais. Or, à Abidjan il n’a pu être fait qu’en français.

Pour le Rejoprao, ce processus devrait mener à la production d’un magazine périodique sur la pêche.

Informations recueillies auprès de Inoussa Maïga (Rejoprao-Burkina Faso) et sur le site du Rejoprao : http://rejoprao.blog4ever.com/blog/...

Voir les deux bulletins en documents joints, ici et ici. 

Des centaines d’OSC s’opposent à la certification des crevettes d’aquaculture par le WWF

A l’occasion du European Seafood tenue à Bruxelles le 25 avril 2012, une forte délégation d’OSC protestant contre la certification des crevettes d’aquaculture industrielle par l’initiative du WWF a remis au WWF une lettre ouverte et distribué un document expliquant les ’13 raisons pour lesquelles nous nous opposons à l’aquaculture industrielle de crevettes’

Parmi celles-ci figurent la contribution de cette pratique à l’insécurité alimentaire mondiale et à la surpêche, étant donné que l’alimentation de crevettes d’élevage avec de la farine provenant des poissons sauvages est également un modèle industriel qui aggrave la surpêche. Pour obtenir 1 kg de crevettes, il faut 2 à 3 kg de poissons d’autres espèces.

Vous trouverez ces deux documents ci-joint (la lettre ouverte est seulement en anglais). Plusieurs articles ont été publiés, y compris par Intrafish (article ci-après, en anglais).

Le 25 avril à Bruxelles, à l’occasion du European Seafood, une délégation d’Organisations de la société civile, représentant plusieurs centaines de leurs collègues en Asie, Amérique latine, Afrique et Europe, protestant contre la certification des crevettes d’aquaculture industrielle par l’initiative du WWF, appelée ’ASC’ (Aquaculture Stewardship Council), ont remis au WWF une lettre ouverte , et ont distribué un document expliquant les ’13 raisons pour lesquelles nous nous opposons à l’aquaculture industrielle de crevettes’.

Dans l’UE, cette action a été soutenue par les ONG comme Ecologistas en Accion, SSNC, ICSF, CNCD, CAPE, etc, ainsi que par nos partenaires Africains de CAOPA, qui ont soulevé l’enjeu de l’utilisation massive de quantités de petits pélagiques pour la farine de poissons nécessaires à l’alimentation des espèces carnivores d’aquaculture.

Les transformateurs espagnols importent des longes de thon de PNG sans sourciller

Sous l’APE intérimaire UE-Pacifique signé par la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), une dérogation aux Règles d’Origine (RoO) permet au thon capturé par les navires de n’importe quel pays d’être débarqué et transformé dans les conserveries de PNG avant d’être importé vers le marché européen. Dès l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles (initialisées en 2007), l’industrie thonière européenne a exprimé son inquiétude, estimant que cette dérogation ouvrirait la porte à des importations massives dans l’UE de produits d’origine douteuse vis-à-vis des normes SPS et INN.

En janvier 2011, la Commission Pêche du Parlement européen a souligné que cette dérogation pour l’approvisionnement global "a fait de ce pays un véritable carrefour pour le traitement d’énormes quantités de thon de divers pays, (...) a causé une perturbation considérable sur le marché du thon en conserve, et constitue une concurrence déloyale pour le secteur européen, déjà désavantagé économiquement en raison des coûts du travail beaucoup plus élevés et de l’application de normes environnementales, de santé et d’hygiène beaucoup plus strictes".

Les intérêts espagnols, comme le signale un récent article dans The Courier, ont franchement remis en cause cette dérogation : "Bien que le Parlement européen a ratifié l’APE avec la PNG, des protestations se font encore entendre de la part d’un certain nombre de MPE au sujet de l’accès de la PNG au marché de l’UE, notamment du côté de l’Espagne qui possède également une industrie de la conserve".

Suite à une requête fondée sur le règlement concernant l’accès à l’information, la CAPE a reçu une copie d’une étude récente (2010) commandée par la DG Mare au sujet des règles d’origine préférentielles pour les produits de la pêche et de l’aquaculture. Celle-ci tend à montrer que cette réticence des importateurs européens au sujet des produits en provenance de PNG ne concerne que le thon en boîte. En effet, sur la même période (2007-2009), l’étude montre que les importations de longes de thon en provenance de PNG à destination des conserveries européennes ont presque triplé. Les conserveries de thon européennes sont fortement dépendantes des matières premières en provenance de pays tiers pour approvisionner le marché de l’UE (70% à 80% de la consommation de thon dans l’UE est basée sur les importations) et exporter leurs produits.

En ce qui concerne l’Espagne, le rapport Globefish de la FAO sur le marché du thon pour le premier trimestre de 2011 observe une meilleure performance des exportations espagnoles de thon en conserve, "qui se reflète dans ses importations de matières premières sous la forme de longes de thon précuites, qui ont augmenté de 31,8% par rapport à l’année précédente". Il est utile de noter que, durant la même période (1er trimestre de 2011), la PNG a subi un revers du côté de ses exportations de thon en boîte vers l’Europe, et que celui-ci a été compensé par les importations espagnoles de longes de thon en provenance de PNG.

On est donc en droit de se poser la question suivante : pourquoi l’industrie espagnole ne s’inquiète-t-elle pas des questions de SPS et de pêche INN quand il s’agit d’importer des longes de thon pour ses propres conserveries sous les nouvelles règles d’origine ?

Réunion ICTSD/UNEP : Pêche, Commerce et Développement

ICTSD (Centre International pour le Commerce et le Développement Durable) et UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) ont organisé le 16 juin dernier une réunion intitulée « Pêche, Commerce et Développement ». La CAPE y était invitée dans le cadre du panel de discussion sur l’optimisation de l’utilisation de l’aide financière pour le commerce.

L’intervention de la CAPE au sujet de « Aid for Trade » s’est focalisée sur les opportunités que l’aide au développement pouvait offrir en matière d’appui au commerce local, régional et international des produits de la pêche, tout en promouvant une exploitation socialement et environnementalement durable des ressources halieutiques. La question des barrières non-tarifaires au commerce fut abordée, avec une attention particulière portée aux standards phytosanitaires et à la réglementation contre la pêche INN.

Les revendications des communautés de pêche d’Afrique de l’Ouest, formulées à Conakry en 2008, occupaient également une place importante dans la présentation.

L’ensemble des présentations de la réunion se trouve sur le site internet d’ICTSD, ainsi que le programme de la réunion et un article de presse d’IPS.

Commerce : la contribution de CAPE au Livre Vert

Dans le contexte d’effondrement global des ressources halieutiques, les orientations prises par le commerce du poisson peuvent jouer un rôle important pour permettre une transition vers des pêcheries durables dans les eaux européennes et au-delà.

Nous pensons qu’il existe, dans le processus de réforme, trois aspects importants à souligner :

  Promouvoir des pêcheries durables à travers la politique commerciale européenne (importations) ; 
  Assurer un prix juste aux producteurs ; 
  Promouvoir un changement dans le comportement des consommateurs, et adapter la labellisation en conséquence.

Commerce : la contribution de CAPE au Livre Vert

Seafood Summit 2008 à Barcelone : Panel "Qualité, traçabilité" de la CAPE

Panel de Discussion organisé par CAPE :

Qualité et Traçabilité : Enjeux pour les produits de la pêche artisanale en Afrique de l‘Ouest

Panellistes :

 Sid’Ahmed Ould Abeid, Président de la Section Pêche Artisanale – Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie, email : fnprim@yahoo.fr ou pecheartisanale@yahoo.fr

 El Hadj Issiaga Daffe, Président de l’Union Nationale des Pêcheurs Artisans de Guinée, email : unpaguinee@yahoo.fr

 Gaoussou Gueye, Vice Président du Conseil National Inter professionnel de la Pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) email : gaoussoug@yahoo.fr

 Béatrice Gorez, Coordinatrice CAPE (Coalition pour des Accords de Pêche Equitables), email : cffa.cape@scarlet.be

Seafood Summit 2008 à Barcelone : Panel "Qualité, traçabilité" de la CAPE

COFI 27 : Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle

Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle préparée pour la 27ème session du Comité des Pêches de la FAO (mars 2007).

COFI 27 : Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle
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