Atelier gestion de la pêche thonière par les ORGP : recommandations de Greenpeace et CAPE

Greenpeace et CAPE ont formulé une liste de recommandations à l’attention des États présents lors de l’atelier sur la gestion de la pêche thonière par les ORGP, tenu à Brisbane, Australie, du 29 juin au 1er juillet 2010.

Y est soulignée la nécessité que les ORGP adoptent un système qui offre une allocation d’accès aux ressources en utilisant un panel transparent de critères environnementaux et sociaux, qui respectent les droits des États côtiers en développement et des communautés de pêche à petite échelle à participer et à bénéficier des pêcheries thonières de sorte que cela mène à une compétition positive afin d’améliorer les normes et pratiques de pêche.

Recommandations Greenpeace-CAPE
Greenpeace Briefing on Overcapacity in Tuna Fisheries
Briefing Annex : Regional Examples

Réunion ICTSD/UNEP : Pêche, Commerce et Développement

ICTSD (Centre International pour le Commerce et le Développement Durable) et UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) ont organisé le 16 juin dernier une réunion intitulée « Pêche, Commerce et Développement ». La CAPE y était invitée dans le cadre du panel de discussion sur l’optimisation de l’utilisation de l’aide financière pour le commerce.

L’intervention de la CAPE au sujet de « Aid for Trade » s’est focalisée sur les opportunités que l’aide au développement pouvait offrir en matière d’appui au commerce local, régional et international des produits de la pêche, tout en promouvant une exploitation socialement et environnementalement durable des ressources halieutiques. La question des barrières non-tarifaires au commerce fut abordée, avec une attention particulière portée aux standards phytosanitaires et à la réglementation contre la pêche INN.

Les revendications des communautés de pêche d’Afrique de l’Ouest, formulées à Conakry en 2008, occupaient également une place importante dans la présentation.

L’ensemble des présentations de la réunion se trouve sur le site internet d’ICTSD, ainsi que le programme de la réunion et un article de presse d’IPS.

Atelier CAPE sur la pêche INN lors de la Journée Maritime Européenne à Gijon

La CAPE a organisé le 19 mai dernier l’atelier intitulé "Mise en œuvre de la réglementation INN dans les pays en développement : l’organisation du dialogue avec les acteurs des pays tiers".

Les acteurs des pays en développement, en particulier le secteur de la pêche artisanale, doivent faire face à des enjeux spécifiques pour la mise en oeuvre de la réglementation de lutte contre la pêche INN.

Même si l’expérience de mise en oeuvre est limitée (5 mois), les acteurs du secteur de la pêche des pays tiers (pêcheurs, exportateurs, autorités compétentes, ONG) ont déjà quelques exemples à partager à propos des enjeux concrets, - des problèmes et des opportunités- qui découlent de la mise en œuvre de cette réglementation, et des suggestions à faire à propos de la manière d’assurer la mise en œuvre efficace de cette réglementation, et comment un dialogue peut être établi entre l’UE et les acteurs des pays tiers pour assurer que l’objectif est atteint : lutter efficacement contre la pêche INN.

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Présentations du panel :

"Application de la législation européenne de lutte contre la pêche INN : cas de la pêche artisanale au Sénégal"

Par Gaoussou Gueye, exportateur et vice président du CONIPAS (Sénégal) et Makhtar Thiam, expert Pêche du West Africa Trade Hub

Présentation Gueye

"Application de la législation européenne de lutte contre la pêche INN : cas des exportations de produits de la pêche de Mauritanie"

Par Sid’ahmed Sidimohamed Abeid, président de la section artisanale de la Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie

Présentation Abeid

"Importation de produits de la pêche vers l’UE"

Par Concepción Sánchez Trujillano, Sous-directrice Générale des Affaires Communautaires de la Pêche (Espagne)

Présentation Sanchez

"Contrôle et Traçabilité : Défis et solutions"

Par Hélène Bours, CAPE

Présentation Bours

"Implementation of the EU regulation on IUU fishing : Organising the dialogue with developing countries stakeholders"

Rapport d’atelier de la Commission (EN)

Rapport d’atelier

 

In

SSNC - Rapport sur les accords de pêche de l’Union européenne en Afrique de l’Ouest

Le long des côtes ouest africaines, la pêche européenne contribue à la réduction des stocks halieutiques et aux difficultés endurées par les pêcheurs locaux dont ils sont le moyen d’existence.

« Menés en bateau », le nouveau rapport de la Swedish Society for Nature Conservation (SSNC) accuse le gouvernement suédois de jouer un rôle passif durant l’élaboration et les négociations des Accords de Partenariat Pêche.

La Commission Européenne prétend – mais ne peut assurer – que les paiements effectués pour ces accords contribuent au développement durable et à la mise en place d’une politique locale de pêche bénéficiant aux communautés côtières. Le rapport « Menés en bateau » démontre que ce n’est pas le cas.

Menés en bateau

Déclaration de Nouakchott des organisations professionnelles de la pêche artisanale d’Afrique de l’Ouest

Réunis à Nouakchott du 9 au 11 Novembre 2009, pour un atelier organisé par la Fédération Nationale des Pêches-section artisanale (FNP), la Société Suédoise pour la Conservation de la Nature (SSCN) et la Coalition pour des Accords de Pêche Equitables (CAPE), sur l’amélioration de la gouvernance dans les relations de pêche entre l’Union européenne et les pays d’Afrique de l’Ouest, les représentants et représentantes des organisations de pêche artisanale ouest africaines souhaitent faire la contribution suivante à la consultation de l’Union européenne sur la réforme de la Politique Commune européenne de la Pêche, et en particulier la réforme de sa politique externe :

Pour ce qui est des objectifs de la future politique européenne de pêche externe, en particulier des futurs partenariats de pêche entre l’Union européenne et les pays ouest africains :

• L’objectif de la future politique externe de l’Union européenne doit être la promotion d’une pêche responsable, en ligne avec les recommandations du code de conduite de la FAO pour une pêche responsable, et s’inscrire dans la stratégie de lutte contre la pauvreté des pays ouest africains concernés.

• Les futurs partenariats entre les pays d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne devront établir un cadre de bonne gouvernance qui permette l’élaboration et la mise en oeuvre, de façon transparente et participative, d’actions et de projets, au niveau national et régional, bénéficiant aux communautés côtières, tant pour leurs activités de pêche (recherche, contrôle et surveillance, infrastructures à terre, etc) que pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail (santé, éducation, formation - des femmes, en particulier).

• A travers ces cadres pour la bonne gouvernance, les pays d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne collaboreront pour promouvoir la mise en oeuvre des engagements internationaux, des engagements régionaux au niveau des législations nationales des pays de la région, en particulier les plans d’action dérivés du Code de Conduite pour une Pêche responsable de la FAO (Plan d’action pour la gestion de la capacité de pêche, plan d’action pour lutter contre la pêche INN, etc) .

• Il est indispensable de délier dans le cadre des futurs partenariats les aspects liés à la promotion de la pêche durable, qui implique la mobilisation des moyens nécessaires, et les aspects liés aux conditions d’accès faites aux flottes européennes.

Les aspects suivants devront être abordés dans ces cadres pour la bonne gouvernance :

En matière d’accès aux ressources, et de gestion des éco-systèmes

Les conditions applicables aux flottes d’origine européenne devront respecter les éléments suivants, base de l’aménagement des pêcheries Ouest africaines dans une optique de pêche responsable :

• Les limites en termes d’exploitation des ressources et de capacité de pêche doivent se baser sur les recommandations des scientifiques ; • Ce qui peut être pêché de façon durable par la pêche artisanale doit lui être réservé, étant donné son importance en termes de création d’emplois directs et indirects, de contribution à la sécurité alimentaire nationale et régionale, de contribution aux recettes d’exportations. • L’accès pour les autres stocks doit être limité, afin d’assurer qu’il n’y ait pas de surcapacité qui se développe, et conditionné, en particulier à l’obligation de débarquement local de toutes les captures, à l’utilisation d’engins non destructeurs et sélectifs. L’allocation de possibilités de pêche doit prendre en compte les risques liés à la capture de prises accessoires, en particulier d’espèces exploitées par les pêches artisanales.

En matière d’investissements,

• Les investissements visant à améliorer les infrastructures de débarquement et de traitement des captures doivent être LA priorité - en effet, les débarquements locaux de toutes les captures effectuées dans la ZEE permettront non seulement la création d’emplois et d’activités économiques, mais également de mieux contrôler ce qui est capturé. • Des investissements sont tout aussi nécessaires dans des technologies permettant de mieux valoriser les captures (notamment l’amélioration des conditions d’hygiène et de traçabilité pour l’accès aux marchés, non seulement internationaux mais aussi régionaux et locaux). Les projets d’appui, y compris régionaux, doivent être mis en oeuvre de façon déconcentrée. Sur ce point, nous faisons remarquer que le projet SFP de l’Union européenne, géré de façon centralisée, n’a pas donné de résultats concrets pour la pêche artisanale ouest africaine, et il serait bon d’en faire l’évaluation et d’en tirer les leçons pour tout futur programme d’appui à la mise aux normes destiné à la pêche artisanale. • la création de partenariats de pêche artisanale durable, entre acteurs de la pêche artisanale ouest africains et européens, devrait être promue, afin de valoriser mieux nos produits. • Enfin, des investissements sont nécessaires en matière de formation professionnelle des pêcheurs et d’alphabétisation au niveau des communautés de pêche, avec une attention particulière aux femmes actives dans le secteur et aux mutuelles de crédit.

En matière de participation des professionnels, hommes et femmes, de la pêche artisanale,

• Un mécanisme permanent de participation doit être mis en place pour assurer l’information et la participation des professionnels de la pêche artisanale et de la société civile dans tout le processus d’élaboration et de mise en oeuvre du partenariat. A cet égard, l’appui à la mise sur pied (ou à la revitalisation) de conseils consultatifs pour la pêche, composés de professionnels et d’acteurs de la société civile ayant un intérêt pour la pêche durable, est à envisager ; • Il est indispensable de sensibiliser les gouvernements de la sous région à l’importance de la participation des professionnels à travers le partenariat, ainsi qu’au travers des institutions régionales, en particulier la CSRP • Il est urgent d’impliquer les professionnels pour la mise en oeuvre de la réglementation européenne de lutte contre la pêche INN, et de prendre la mesure de la flexibilité proposée pour la pêche artisanale, afin d’évaluer si elle est suffisante pour accomoder les caractéristiques de la pêche artisanale ouest africaine. • Il faudra soutenir le processus d’organisation des professionnels de la pêche artisanale, élément indispensable pour leur participation active. Dans ce contexte, il faut être attentifs à un appui spécifique à l’implication des femmes aux processus de prise de décision.

En matière de transparence, information et communication

• L’ensemble des informations nécessaires pour l’évaluation des partenariats par les pays de la sous région doivent faire être mis à disposition l’état des lieux et l’évaluation des partenariats, afin de pouvoir mieux apprécier leurs coûts et bénéfices économiques, sociaux, environnementaux ; • Ces évaluations, ainsi que les évaluations existantes des accords de partenariats de pêche réalisées par l’Union européenne, doivent être mises à disposition des professionnels et de la société civile, afin d’ouvrir un débat large sur le contenu des partenariats ; • Le secteur de la pêche doit être couvert par les initiatives de transparence concernant l’exploitation des ressources naturelles (ITIE) - un appui doit être donné pour développer des indicateurs de transparence pertinents pour le domaine de la pêche, qui permettront aux professionnels et à la société civile de préciser leurs demande en la matière ; • Certains domaines ont été d’ores et déjà identifiés comme nécessitant une plus grande transparence : l’octroi des licences de pêche, le prix offert aux producteurs et le prix du marché, les aides publiques • La transparence est aussi le fruit du travail des médias - ils sont là pour relayer les préoccupations des professionnels auprès de l’opinion publique. De plus, la couverture des enjeux par des journalistes de réseaux comme le REJOPRAO, qui travaillent avec les professionnels de la pêche artisanale, permettent aussi aux membres des organisations professionnelles d’être mieux informés et donc de mieux participer à la prise de décision. Le partenariat doit soutenir cette dynamique de collaboration entre professionnels et médias.

En matière de promotion d’une approche régionale et internationale,

• Les partenaires recommandent d’adopter une approche régionale, au moins pour ce qui concerne la gestion des stocks partagés (thonidés, petits pélagiques). • A cet égard, une première étape sera la mise en oeuvre de l’harmonisation des conditions minimales d’accès, en particulier pour les bateaux étrangers, aux stocks partagés • Les partenaires doivent pousser, au niveau du Comité des Pêches de la FAO, la création d’un sous comité pour la pêche artisanale. Cette proposition a déjà été faite lors du Comité des Pêches de la FAO de 2009, mais il est nécessaire qu’elle reçoive un appui plus important • Nous demandons une implication des professionnels au niveau de la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP)

En matière de cohérence des politiques européennes pour le développement

• Les partenariats devront promouvoir le développement du commerce intra-régional et national des produits de la pêche et ne pas provoquer de distorsions de marché qui seraient dommageables pour les pêcheurs artisans. • Nous rappelons que les professionnels de la pêche artisanale demandent, depuis 2006, la ratification de la Convention TIR (Transport International Routier) afin de permettre à nos produits de circuler plus librement, et nous souhaitons que les efforts soient poursuivis, à travers les partenariats, pour cette ratification • La suspension des accords de coopération et de pêche pour des motifs politiques non liés à la pêche affecte les groupes les plus vulnérables de la société, en particulier les communautés de pêche artisanale. Face à un cas de suspension, les engagements pris pour la promotion de la pêche durable, en particulier en matière de surveillance, doivent être respectés.

Enfin, nous chargeons la FNP de transmettre cette déclaration aux institutions européennes, - le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne-, aux organisations régionales traitant de la pêche, en particulier la CSRP, ainsi qu’aux organisations non gouvernementales impliquées dans le domaine au niveau de la sous région. Chaque délégation sera chargée de transmettre cette déclaration à ses autorités.

Fait à Nouakchott, le 11 Novembre 2009

Organisations professionnelles de pêche artisanale signataires (par ordre alphabétique) :

Conseil National Inter-professionnel de la Pêche artisanale du Sénégal (CONIPAS) – Sénégal

Fédération Nationale de Pêche de Mauritanie (FNP) – section artisanale - Mauritanie

Fédération Nationale des Coopératives de Pêche artisanale de Côte d’Ivoire (FENACOPECI) – Côte d’Ivoire

Réseau des Organisations professionnelles de pêche artisanale de Guinée Bissau (ROPA) – Guinée Bissau

Organisation de la Pêche artisanale du Cap Vert – Cap vert

Union Nationale des Femmes fumeuses de Poisson de Guinée (UNFFPG) –Guinée

Union nationale des Pêcheurs artisans de Guinée (UNPAG) – Guinée

Déclaration de Nouakchott

Commerce : la contribution de CAPE au Livre Vert

Dans le contexte d’effondrement global des ressources halieutiques, les orientations prises par le commerce du poisson peuvent jouer un rôle important pour permettre une transition vers des pêcheries durables dans les eaux européennes et au-delà.

Nous pensons qu’il existe, dans le processus de réforme, trois aspects importants à souligner :

  Promouvoir des pêcheries durables à travers la politique commerciale européenne (importations) ; 
  Assurer un prix juste aux producteurs ; 
  Promouvoir un changement dans le comportement des consommateurs, et adapter la labellisation en conséquence.

Commerce : la contribution de CAPE au Livre Vert

Comité des Pêches de la FAO - Le secteur de la pêche artisanale ouest africaine : une force de propositions pour la pêche durable

La pêche artisanale a été le centre d’attention des gouvernements participant à la vingt huitième session du Comité des Pêches de la FAO, - le COFI- qui a discuté des suites à réserver à la conférence mondiale de la FAO sur la pêche à petite échelle (4SSF), qui s’est tenue en Octobre 2008 à Bangkok, en Thaïlande.

Une déclaration commune a été faite par les organisations de pêche artisanale, observateurs au COFI, appelant à inclure un chapitre spécial sur ce secteur dans le Code de Conduite pour une Pêche responsable de la FAO. Ils ont aussi demandé à ce que la FAO considère la mise en place d’un Sous Comité pour la pêche artisanale, et/ou le développement de lignes directrices ou d’un Plan d’Action international sur le sujet, qui devraient être élaborées par la FAO et ses membres à travers un processus participatif impliquant les pêcheurs artisans et la société civile.

Comité des Pêches de la FAO - Le secteur de la pêche artisanale ouest africaine : une force de propositions pour la pêche durable
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Seafood Summit 2008 à Barcelone : Panel "Qualité, traçabilité" de la CAPE

Panel de Discussion organisé par CAPE :

Qualité et Traçabilité : Enjeux pour les produits de la pêche artisanale en Afrique de l‘Ouest

Panellistes :

 Sid’Ahmed Ould Abeid, Président de la Section Pêche Artisanale – Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie, email : fnprim@yahoo.fr ou pecheartisanale@yahoo.fr

 El Hadj Issiaga Daffe, Président de l’Union Nationale des Pêcheurs Artisans de Guinée, email : unpaguinee@yahoo.fr

 Gaoussou Gueye, Vice Président du Conseil National Inter professionnel de la Pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) email : gaoussoug@yahoo.fr

 Béatrice Gorez, Coordinatrice CAPE (Coalition pour des Accords de Pêche Equitables), email : cffa.cape@scarlet.be

Seafood Summit 2008 à Barcelone : Panel "Qualité, traçabilité" de la CAPE

La bataille pour le poisson mauritanien

Le journal Le Monde s’est récemment fait l’écho de la ‘bataille pour le poisson mauritanien’ que se livrerait en particulier les armements étrangers, et décrit la polémique sur les rôles respectifs des flottes de l’Union européenne et de la Chine dans la pêcherie de céphalopodes.

Notre analyse indique que la présence de ces flottes étrangères, notamment par le biais des accords de pêche successifs entre l’UE et la Mauritanie, a joué un rôle négatif pour le développement de la pêche artisanale. La question posée est de savoir si la nouvelle formule de partenariat entre l’Union européenne et la Mauritanie a changé la situation.

L’exemple mauritanien, où la pêcherie lucrative de céphalopodes est réalisée en grande partie par des armements d’origine étrangère, est également à méditer dans le contexte actuel où un certain nombre de pays en développement expriment la volonté de développer leur capacité de pêche nationale en accueillant des navires étrangers, sans toujours avoir pris la mesure des impacts de ces navires sur l’état des ressources et sur le potentiel de développement de leur pêche nationale, en particulier la pêche à petite échelle.

La bataille pour le poisson mauritanien

Accord de Pêche Sénégal Mauritanie

Les professionnels artisans sénégalais et mauritaniens se concertent.

En parallèle de la commission mixte des pêches qui a réuni les autorités du Sénégal et de la Mauritanie pour discuter le renouvellement du protocole d’accord de pêche liant les deux pays, les professionnels de la pêche artisanale du CONIPAS (Sénégal) et de la FNP-section artisanale (Mauritanie) se sont également réunis en commission mixte pendant trois jours à Nouakchott.

Accord de Pêche Sénégal Mauritanie

Lutte contre la pêche INN en Afrique de l’Ouest : Bonne gouvernance et coopération régionale en priorité

Les tensions entre le Sierra Leone et la Guinée Conakry à propos de l’arrestation par la Marine sierra léonaise, il y a deux semaines, de huit Guinéens, - incluant des militaires, des policiers et des inspecteurs de pêche- , sont encore bien présentes.

Le Sierra Leone déclare que les Guinéens ont perpétré une attaque pirate à l’encontre de deux bateaux de pêche chinois sous licence dans leurs eaux. Le bateau guinéen a été arrêté au coeur des eaux du Sierra Leone, et les hommes à bord étaient en possession d’armes automatiques AK 47, et de paquets remplis de poissons de haute valeur, pris à bord de deux bateaux chinois sous licence, le Lian Run 23 et le Lian Run 24. D’après les autorités guinéennes, ces hommes étaient en patrouille de pêche légitime. Ils n’ont cependant pu donner aucune explication concernant ce qu’ils faisaient dans les eaux sierra léonaises.

Lutte contre la pêche INN en Afrique de l’Ouest : Bonne gouvernance et coopération régionale en priorité

Santé et conditions de travail dans la pêche artisanale au Sénégal

Position de la pêche artisanale guinéenne

Position de la pêche artisanale guinéenne concernant la négociation d’un Accord de Partenariat Pêche avec l’Union européenne.

« Alors que l’accord de pêche qui lie notre pays, la Guinée, à l’Union européenne, vient à échéance le 31 décembre 2008, l’Union Nationale des Pêcheurs Artisans de Guinée (UNPAG) souhaite faire connaître ses préoccupations et souhaits concernant la négociation d’un nouvel accord qui sera cette fois basé sur un principe de partenariat pour une pêche durable ».

Position de la pêche artisanale guinéenne

Commission mixte de la pêche artisanale du Sénégal et de Mauritanie

Les professionnels font des propositions pour l’accord de pêche entre les deux pays.

Du 4 au 9 Janvier 2008, une délégation du Conseil National interprofessionnel de la Pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) s’est rendue en Mauritanie à l’invitation de leurs collègues, les pêcheurs artisans de la Fédération Nationale des Pêches de Mauritanie (FNP). Ensemble, les professionnels des deux pays voulaient réfléchir à des propositions concrètes pour améliorer la mise en œuvre du protocole d’accord de pêche existant entre le Sénégal et la Mauritanie et, au-delà de cet accord, développer une véritable activité socioéconomique entre les filières de pêche artisanale des deux pays.

Commission mixte de la pêche artisanale du Sénégal et de Mauritanie

Dénonciation du protocole d’accord de pêche UE-Mauritanie

La Commission européenne a proposé de dénoncer le protocole d’accord de pêche avec la Mauritanie avant fin janvier 2008. La méthode est brutale – un réel partenariat se construit par le dialogue, pas par les ultimatums. Néanmoins, c’est aussi l’occasion de revoir certains aspects de l’accord qui ont mené à la surexploitation des ressources mauritaniennes et ont hypothéqué le développement durable du secteur en Mauritanie.

Dénonciation du protocole d’accord de pêche UE-Mauritanie (CAPE & PECHECOPS)
Dénonciation du protocole d’accord de pêche UE-Mauritanie

Rencontre entre le REJOPRAO (Réseau des Journalistes pour une Pêche durable en Afrique de l’Ouest) et les professionnels de la pêche artisanale

Depuis plusieurs années, les organisations professionnelles de pêche artisanale CONIPAS (Sénégal), FNP (Mauritanie) et UNPAG (Guinée) ont constaté qu’il existait un déficit d’accès à l’information concernant la gestion durable des pêcheries au niveau des communautés côtières qui vivent de la pêche dans nos pays.

Il avait également été constaté un déficit au niveau de la prise en compte par les scientifiques, les décideurs et l’opinion publique des perspectives des professionnels de la pêche artisanale, au niveau social économique, culturel et au niveau de notre relation à l’environnement.

C’est la raison pour laquelle, en 2006, lors d’une rencontre à Nouadhibou (Mauritanie), une dynamique de dialogue a été lancée entre les organisations professionnelles de pêche artisanale et les journalistes. Cette rencontre a notamment donné naissance au REJOPRAO (Réseau des Journalistes pour une Pêche Responsable en Afrique de l’Ouest), et à la volonté de faire vivre, à travers des échanges et des rencontres régulières, ce partenariat entre les communautés de pêche artisanale et les médias.

La rencontre organisée à M’Bour (Sénégal) en septembre 2007 s’inscrit dans cette dynamique.

Rencontre entre le REJOPRAO (Réseau des Journalistes pour une Pêche durable en Afrique de l’Ouest) et les professionnels de la pêche artisanale

COFI 27 : Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle

Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle préparée pour la 27ème session du Comité des Pêches de la FAO (mars 2007).

COFI 27 : Déclaration concernant les enjeux du commerce du poisson pour la pêche à petite échelle
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Enjeux de Cohérence des Politiques européennes : Pêche européenne et Développement de la pêche dans les pays ACP

Pour discuter les enjeux de la cohérence entre pêche européenne et développement durable dans les pays ACP, on peut examiner comment les objectifs de la Convention de Cotonou sont pris en compte dans les différents aspects de la Politique Commune de la Pêche qui ont un impact sur l’évolution des pêcheries dans les pays ACP.

Les trois principaux aspects de la Politique Commune de la Pêche influençant l’évolution des pêcheries ACP sont :

 La politique d’approvisionnement du marché européen en produits de la pêche Aujourd’hui, l’UE dépend pour plus de 60% d’importations de produits de la pêche, et cette tendance est croissante.

 La signature d’Accords de Partenariat Pêche (APP) entre l’UE et les pays ACP, permettant l’accès des flottes européennes aux ressources de pêche ACP, en échange d’une compensation financière ;

 Les activités européennes du secteur pêche dans les pays ACP en dehors des accords de pêche, notamment dans le cadre de sociétés mixtes.

Enjeux de Cohérence des Politiques européennes : Pêche européenne et Développement de la pêche dans les pays ACP

Négociations d’un nouvel accord de partenariat Pêche Mauritanie – UE

La pêche artisanale mauritanienne rappelle ses priorités.

Alors que se prépare la rencontre du comité conjoint Mauritanie UE pour la négociation d’un nouveau protocole d’accord de partenariat pêche, la pêche artisanale mauritanienne, représentée par la section artisanale de la FNP, a rappelé ses priorités.

Communication de CAPE et PECHECOPS

 

Medias et Professionnels de la pêche artisanale d’Afrique de l’Ouest : Sensibilisation à une pêche durable

Au cours des dernières années, il est apparu aux organisations professionnelles de pêche artisanale CONIPAS (Sénégal), FNP (Mauritanie) et UNPAG (Guinée) qu’il existait un déficit d’accès à l’information concernant la gestion durable des pêcheries au niveau des communautés côtières qui vivent de la pêche dans nos pays.

De la même façon, il y a également un déficit au niveau de la prise en compte par les scientifiques, les décideurs et l’opinion publique des perspectives des professionnels de la pêche artisanale, au niveau social économique, culturel et au niveau de notre relation à l’environnement.

Or, un accès facilité à l’information est crucial pour la mise en oeuvre du Code de conduite pour une pêche responsable par les membres des organisations professionnelles, leurs familles, et l’ensemble des communautés côtières. D’autre part, il est également important de faire valoir les savoir faire traditionnels, ainsi que les innovations pratiquées par les professionnels artisans dans la perspective d’une pêche responsable.

Les médias, en particulier la radio, largement écoutée par les professionnels de la pêche, y compris par les personnes qui ne peuvent maîtriser la lecture, ainsi que la presse écrite et télévisée peuvent jouer un plus grand rôle pour améliorer l’accès à l’information, et aussi diffuser et partager nos expériences de travail qui vont dans le sens d’une pêche responsable. Il faut bien prendre en compte que de nombreuses personnes, notamment les femmes, sont analphabètes au sein des communautés, et que l’information doit être présentée de façon à être accessible y compris par ces personnes.

C’est la raison pour laquelle les organisations professionnelles de pêche artisanale ont décidé d’organiser une rencontre régionale entre journalistes et professionnels de la pêche artisanale, afin d’explorer comment les enjeux d’une pêche responsable peuvent être mieux diffusés auprès des communautés côtières, et aussi comment les expériences des professionnels en termes de promotion de la pêche responsable, que ce soit au niveau des savoir traditionnels ou des innovations, peuvent être mieux connues et reconnues, grâce à l’action des médias. Ces outils de communication ont également pour objectif de laisser la parole aux populations, qui se sentiront impliquées et donc concernées dans les prises de décision.

Les organisations sont convaincues qu’une information appropriée aux communautés côtières et leur participation à la création d’information est un ingrédient nécessaire à la mise en oeuvre du Code de Conduite pour une Pêche responsable. Car les professionnels sont non seulement des utilisateurs de la ressource mais comptent aussi parmi les gestionnaires de cette ressource.

Medias et Professionnels de la pêche artisanale d’Afrique de l’Ouest : Sensibilisation à une pêche durable