Des centaines d’OSC s’opposent à la certification des crevettes d’aquaculture par le WWF

A l’occasion du European Seafood tenue à Bruxelles le 25 avril 2012, une forte délégation d’OSC protestant contre la certification des crevettes d’aquaculture industrielle par l’initiative du WWF a remis au WWF une lettre ouverte et distribué un document expliquant les ’13 raisons pour lesquelles nous nous opposons à l’aquaculture industrielle de crevettes’

Parmi celles-ci figurent la contribution de cette pratique à l’insécurité alimentaire mondiale et à la surpêche, étant donné que l’alimentation de crevettes d’élevage avec de la farine provenant des poissons sauvages est également un modèle industriel qui aggrave la surpêche. Pour obtenir 1 kg de crevettes, il faut 2 à 3 kg de poissons d’autres espèces.

Vous trouverez ces deux documents ci-joint (la lettre ouverte est seulement en anglais). Plusieurs articles ont été publiés, y compris par Intrafish (article ci-après, en anglais).

Le 25 avril à Bruxelles, à l’occasion du European Seafood, une délégation d’Organisations de la société civile, représentant plusieurs centaines de leurs collègues en Asie, Amérique latine, Afrique et Europe, protestant contre la certification des crevettes d’aquaculture industrielle par l’initiative du WWF, appelée ’ASC’ (Aquaculture Stewardship Council), ont remis au WWF une lettre ouverte , et ont distribué un document expliquant les ’13 raisons pour lesquelles nous nous opposons à l’aquaculture industrielle de crevettes’.

Dans l’UE, cette action a été soutenue par les ONG comme Ecologistas en Accion, SSNC, ICSF, CNCD, CAPE, etc, ainsi que par nos partenaires Africains de CAOPA, qui ont soulevé l’enjeu de l’utilisation massive de quantités de petits pélagiques pour la farine de poissons nécessaires à l’alimentation des espèces carnivores d’aquaculture.

Réforme Accords de Pêche : L’UE doit agir de façon cohérente pour une pêche durable

Dans un document présenté à l’occasion du premier échange de vues des parlementaires européens sur la réforme de la dimension externe de la PCP le 25 janvier 2012, CAPE demande que l’UE prenne en compte, d’une manière claire et cohérente, la complexité des relations de pêche avec les pays en développement (accès aux ressources, accès aux marchés, aide au développement, investissements). L’UE doit élaborer un cadre qui puisse assurer que toutes ces composantes des relations de pêche avec les pays en développement contribuent à une pêche durable.

À cette fin, l’UE devrait développer des partenariats pour le développement d’une pêche durable, dont le seul objectif devrait être de créer un environnement favorable, dans le pays en développement tiers concerné, pour des opérations écologiquement, socialement et économiquement durables, conformément aux objectifs du Code de Conduite de la FAO pour une pêche responsable.

Dans les cas particuliers où des bateaux battant pavillon européen, ou appartenant à des ressortissants européens, opèrent dans les eaux des pays en développement, un accord de bonne gouvernance devrait être signé entre l’UE et le pays côtier concerné. Cet accord stipulerait les conditions en vertu desquelles les opérateurs européens peuvent entreprendre des activités de pêche dans le pays tiers concerné, afin que l’UE puisse s’assurer que ces activités sont en conformité avec les initiatives du pays tiers et les efforts entrepris par le biais des partenariats pour le développement d’une pêche durable.

Certaines questions spécifiques sont également traitées dans le document : 1. Le cas du thon 2. Les besoins d’investissements européens dans la pêche durable des pays en développement 3. L’appui à la pêche à petite échelle 4. L’amélioration de la transparence et de la reddition de comptes

 

Transparence et durabilité dans les pêches africaines

Des représentants de la pêche artisanale, de la société civile et des journalistes de 16 pays africains se réunissent au Sénégal

Quelques 60 participants ont pris part à la Conférence sur la Transparence dans le secteur des pêches maritimes en Afrique, organisée du 22 au 24 Novembre 2011 par la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) en collaboration avec TransparentSea, la Coalition pour des Accords de Pêche Equitables (CAPE) la Fondation Rurale d’Afrique de l’Ouest (FRAO). Cette conférence suivait la célébration de la Journée mondiale de la Pêche, également organisée par la CAOPA, en collaboration avec des organisations locales et ICSF, au cours de laquelle ont été discutées les lignes directrices volontaires de la FAO pour une Pêche artisanale durable.

Parmi les participants invités à la Conférence, des leaders, hommes et femmes, d’organisations de pêche artisanale (capture, transformation, mareyage), des représentants de la société civile et des pouvoirs publics locaux. Étaient également présents des membres du REJOPRAO (Réseau des journalistes pour une pêche responsable en Afrique de l’Ouest), lauréats en 2010 (Seafood Champions) du Prix de l’Alliance des Produits de la mer.

Pendant les trois jours qui ont suivi, les participants ont reçu et partagé des informations sur des investissements massifs effectués dans le cadre de projets d’aide au développement de la pêche artisanale, qui ne profitent guère aux communautés de pêche, et qui manquent de transparence quant à la destination finale de cet argent.

De la même manière, ils ont été informés des flux massifs de capitaux spéculatifs transnationaux qui aboutissent dans des opérations de pêche industrielle en Afrique, le tout dans une grande opacité.

Cette conférence a mis en avant le fait que la transparence dans la pêche est un enjeu de plus en plus reconnu, comme le signale la FAO dans son rapport 2010La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture. La Banque mondiale et certains autres grands bailleurs de fonds ont commencé à adopter des programmes en vue de promouvoir la transparence dans ce secteur.

Les participants ont par ailleurs demandé que soit procédé à l’élaboration et à l’adoption de Normes et Principes pour la transparence dans le secteur de la pêche. Devraient y figurer notamment les éléments suivants : diffusion de l’information dans les langues locales avec une terminologie simplifiée, fixation de délais pour traiter les demandes d’information, mise à disposition de l’information sous une forme facilement accessible selon ce qui convient le mieux dans le pays concerné, participation effective et consentement préalable en connaissance de cause des parties prenantes en matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques.

Contribution par Brian O’Riordan, Secrétaire du Bureau ICSF Belgique

Réforme de la dimension externe de la PCP : enjeux de bonne gouvernance

Le 5 Octobre 2011, CAPE a organisé au Parlement européen, avec une série de partenaires, un atelier sur les enjeux de gouvernance pour la réforme de la dimension externe de la PCP, qui a réuni environ 60 participants, y compris des représentants de la Commission européenne, des membres du Parlement européen (MPE), les membres du réseau parlementaire africain APPEL, des représentants de l’UE et des États membres, du secrétariat du groupe ACP, les plates-formes d’organisations professionnelle de pêche africaine et européenne, des représentants des syndicats, des importateurs et transformateurs de poisson et des ONG.

Le rapport souligne les principaux points d’accord qui se sont dégagés du débat, notamment :

• L’objectif de l’UE doit être de s’assurer que toutes ses flottes de pêche actives à l’extérieur des eaux européennes, que ce soit en vertu d’accords d’accès, de licences privées ou de sociétés mixtes, exploitent durablement les ressources des pays tiers, du point de vue environnemental, social et économique.

• L’UE devrait également promouvoir la mise en place de règles du jeu équitables pour tous les opérateurs de pêche lointaine et des pays côtiers, tout en reconnaissant les droits des communautés de pêche côtière des pays en développement d’avoir la priorité d’accès à leurs ressources.

• Il a été généralement admis que l’UE doit prendre des mesures plus fortes pour promouvoir la transparence dans la PCP, et jouer un rôle de premier plan pour promouvoir la transparence dans la pêche au niveau global, ce qui exigera l’appui aux autres gouvernements et organisations de pêche pour mettre en œuvre des mesures de transparence.

• Les accords de pêche européens devraient être réformés afin de fournir un cadre pour les activités de pêche européenne tous dans les pays en développement où ces activités prennent place, tout en fournissant l’appui nécessaire pour s’assurer que tous les investissements privés dans les pêcheries de ces pays sont transparents et écologiquement, socialement et économiquement durables. La réforme de la dimension externe de la PCP est une opportunité pour assurer que les moyens et les mécanismes pour atteindre ces objectifs soient élaborés et mis en œuvre.

Suite à cette rencontre, CAPE a élaboré une série de propositions d’amendements au règlement de base de la PCP, sur les enjeux de gouvernance discutés.

sites liés :

http://www.transparentsea.co

http://www.prcmarine.org/

L’UE paye le Maroc pour pouvoir pêcher au Sahara Occidental occupé

L’actuel accord de partenariat dans le secteur de la pêche conclu entre l’Union européenne et le Maroc est entré en vigueur le 28 février 2007. Le dernier protocole annexé à l’accord a expiré le 27 février 2011. Ce partenariat a apporté au Maroc une contribution financière de 36,1 millions d’euros par an, dont 13,5 millions destinés à soutenir la politique de la pêche du Maroc « afin de promouvoir l’exploitation durable de ses ressources halieutiques ». Grâce à cet accord et au protocole, le Maroc a délivré des autorisations de pêche à des navires provenant de onze États membres de l’UE.

Le 25 février 2011, les parties ont convenu de proroger le protocole pour une année supplémentaire (28.2.2011-27.2.2012), mais cette décision doit encore être ratifiée. Mais il y a un problème, soulevé par plusieurs députés européens, à savoir que l’Accord de Pêche UE-Maroc est à la fois politiquement controversé et en violation du droit international. Une campagne internationale Fish Elsewhere ! ("Allez Pêcher Ailleurs !") demande à l’UE de modifier ses opérations totalement immorales, et d’aller pêcher ailleurs. Aucune pêche ne devrait avoir lieu au Sahara Occidental avant la résolution du conflit.

Rapport Sahara Occidental
Trawlers in WS

Les transformateurs espagnols importent des longes de thon de PNG sans sourciller

Sous l’APE intérimaire UE-Pacifique signé par la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), une dérogation aux Règles d’Origine (RoO) permet au thon capturé par les navires de n’importe quel pays d’être débarqué et transformé dans les conserveries de PNG avant d’être importé vers le marché européen. Dès l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles (initialisées en 2007), l’industrie thonière européenne a exprimé son inquiétude, estimant que cette dérogation ouvrirait la porte à des importations massives dans l’UE de produits d’origine douteuse vis-à-vis des normes SPS et INN.

En janvier 2011, la Commission Pêche du Parlement européen a souligné que cette dérogation pour l’approvisionnement global "a fait de ce pays un véritable carrefour pour le traitement d’énormes quantités de thon de divers pays, (...) a causé une perturbation considérable sur le marché du thon en conserve, et constitue une concurrence déloyale pour le secteur européen, déjà désavantagé économiquement en raison des coûts du travail beaucoup plus élevés et de l’application de normes environnementales, de santé et d’hygiène beaucoup plus strictes".

Les intérêts espagnols, comme le signale un récent article dans The Courier, ont franchement remis en cause cette dérogation : "Bien que le Parlement européen a ratifié l’APE avec la PNG, des protestations se font encore entendre de la part d’un certain nombre de MPE au sujet de l’accès de la PNG au marché de l’UE, notamment du côté de l’Espagne qui possède également une industrie de la conserve".

Suite à une requête fondée sur le règlement concernant l’accès à l’information, la CAPE a reçu une copie d’une étude récente (2010) commandée par la DG Mare au sujet des règles d’origine préférentielles pour les produits de la pêche et de l’aquaculture. Celle-ci tend à montrer que cette réticence des importateurs européens au sujet des produits en provenance de PNG ne concerne que le thon en boîte. En effet, sur la même période (2007-2009), l’étude montre que les importations de longes de thon en provenance de PNG à destination des conserveries européennes ont presque triplé. Les conserveries de thon européennes sont fortement dépendantes des matières premières en provenance de pays tiers pour approvisionner le marché de l’UE (70% à 80% de la consommation de thon dans l’UE est basée sur les importations) et exporter leurs produits.

En ce qui concerne l’Espagne, le rapport Globefish de la FAO sur le marché du thon pour le premier trimestre de 2011 observe une meilleure performance des exportations espagnoles de thon en conserve, "qui se reflète dans ses importations de matières premières sous la forme de longes de thon précuites, qui ont augmenté de 31,8% par rapport à l’année précédente". Il est utile de noter que, durant la même période (1er trimestre de 2011), la PNG a subi un revers du côté de ses exportations de thon en boîte vers l’Europe, et que celui-ci a été compensé par les importations espagnoles de longes de thon en provenance de PNG.

On est donc en droit de se poser la question suivante : pourquoi l’industrie espagnole ne s’inquiète-t-elle pas des questions de SPS et de pêche INN quand il s’agit d’importer des longes de thon pour ses propres conserveries sous les nouvelles règles d’origine ?

Analyse des impacts de la convention Poly Hondone Pelagic Fishery-Mauritanie

Présentée comme un modèle pour la promotion d’activités à forte valeur ajoutée permettant de tirer profit de ressources pélagiques abondantes et à faible valeur marchande, le programme d’investissement, tel que repris dans la Convention entre le groupe chinois POLY-HONDONE PELAGIC FISHERY et la Mauritanie, signée en Juin 2011, cible en priorité les démersaux, en particulier le poulpe, ce qui va à l’encontre de la politique sectorielle, centrée, à travers le plan d’aménagement, sur la réduction de l’effort de pêche.

Mise en place alors que les négociations de l’Accord de partenariat pêche entre la Mauritanie et l’UE commencent, cette convention avec le groupe chinois ne fait que renforcer le scepticisme de certains vis à vis de notre politique de pêche. Pour eux, le retrait possible des céphalopodiers européens sera suivi de l’introduction d’autres bateaux de pêche étrangers peu regardants quant à la durabilité des pêches. Ce sentiment est conforté par certaines décisions récentes, comme celle d’autoriser le chalut boeuf, qui ne semble pas refléter le souci de bonne gestion avancé pour interdire la chaîne racleuse utilisée par les crevettiers européens.

Analyse de la Convention par Pêchecops

Deuxième édition du forum de la pêche de Mbour

Environ 300 professionnels de la pêche artisanale sénégalaise sont attendus le 4 juillet prochain au Centre David Boila de Mbour, pour un forum sur le thème : "A qui appartient le poisson", annonce un communiqué transmis à l’APS.

Réunis au sein de la Coalition des professionnels de la pêche artisanale de Mbour (CPPAM), ces acteurs vont débattre de deux sujets : "La sécurité alimentaire dans la pêche, en particulier, le cas des petits pélagiques" et "La surveillance participative".

Les participants à ce forum viendront de Mbour et des autres localités de pêche du Sénégal, notamment Kayar, Ngaparou, Joal, Foundiougne, Djiffer, Yène, Ndayane, Lompoul, Fass Boye, Saint-Louis, etc.

Cette rencontre sera le second forum organisé par la CPPAM, après celui de juillet 2010, qui était centré sur les thèmes de la bonne gouvernance, de la problématique du financement de la pêche artisanale, de la valorisation des captures, etc.

ADE/SAB

Allocution de bienvenue de Gaoussou Gueye

Résolution historique du Parlement européen sur le futur accord UE-Mauritanie

Une résolution sur l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et la Mauritanie, proposée conjointement par les cinq groupes politiques les plus importants du Parlement européen, a été adoptée aujourd’hui en session plénière, et ce, avant que ne débute la renégociation de cet accord, le plus important qui lie l’Union européenne à un pays ACP. Le Parlement donne ainsi, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, un signal fort sur les priorités qui sont les siennes dans le cadre des négociations d’un APP.

La résolution considère "que la coopération doit être fondée sur l’intérêt mutuel et la complémentarité des initiatives et des actions menées tant conjointement que par chacune des parties en assurant la cohérence des politiques". Selon la résolution, l’accord "a contribué à une surexploitation de certaines ressources, en particulier pour le poulpe, réduisant ainsi les possibilités de pêche des petits pêcheurs mauritaniens et donnant un avantage concurrentiel à l’industrie de l’Union, en raison de l’accès subventionné dont bénéficient les navires de l’Union européenne". La résolution insiste dès lors pour que "tout accès à la pêche dans les eaux mauritaniennes pour les navires battant pavillon d’un État membre de l’Union européenne soit fondé sur le principe des stocks excédentaires ... si des réductions de l’effort s’imposent, les flottes des pays tiers (UE et autres) qui occasionnent les dommages environnementaux les plus importants devraient être les premières à les faire", exige "d’obtenir des données fiables sur les possibilités de pêche et les prises des pays tiers dans les eaux mauritaniennes, de manière à pouvoir identifier toutes ressources excédentaires", et estime que,"pour les stocks partagés avec d’autres États de l’Afrique de l’Ouest, les niveaux d’accès à la pêche en Mauritanie doivent être négociés en tenant dûment compte des niveaux de pêche dans les autres États". La résolution "demande instamment à la Commission de veiller à ce que les activités de pêche qui relèvent de l’accord de partenariat satisfassent aux mêmes critères de durabilité que les activités de pêche menées dans les eaux de l’Union européenne, y compris en ce qui concerne la sélectivité" et "de veiller à ce que le code de conduite de la FAO pour une pêche responsable soit respecté, en particulier pour ce qui est de la recommandation d’accorder aux pêcheurs artisanaux locaux un accès préférentiel aux ressources des eaux mauritanienne". La résolution estime que ces accords "doivent être précédés par un large débat dans les pays concernés, permettant une participation des citoyens, des organisations de la société civile et des parlements nationaux, en assurant ainsi plus de démocratie et plus de transparence".

Au niveau de la compensation financière, le Parlement est d’avis que l’argent payé en guise de compensation de l’accès aux stocks devrait être clairement dissocié du soutien financier accordé au programme d’appui du secteur de la pêche, de manière qu’une réduction des possibilités de pêche n’entraîne pas une diminution des paiements de l’Union en faveur de cet appui, et estime également que le soutien financier doit répondre aux besoins de la Mauritanie en matière de développement durable de la pêche, en particulier en ce qui concerne la gestion (recherche, contrôle, mécanismes de participation des parties prenantes, infrastructures, etc), comme exprimé dans le cadre de coopération et de développement entre l’Union et la Mauritanie. La résolution préconise d’autre part "le soutien de l’Union européenne à la construction, aussi rapidement que possible, d’installations adéquates pour le débarquement du poisson sur la côte centrale et méridionale de la Mauritanie, entre autres à Nouakchott, de façon à ce que le poisson capturé dans les eaux mauritaniennes soit débarqué dans les ports nationaux et non en dehors du pays, comme il arrive fréquemment à l’heure actuelle ; estime que cela permettra d’augmenter la consommation locale de poissons et de soutenir l’emploi local... ces améliorations, avec l’enlèvement des épaves et la modernisation du grand port de Nouadhibou, permettraient aux flottes de l’Union européenne d’exercer leurs activités plus efficacement, favoriseraient les flux d’investissement et augmenteraient l’impact de l’APP sur l’économie locale".

Enfin, le Parlement "souligne la nécessité d’être pleinement associé tant au processus de négociation qu’au suivi à long terme des modalités de fonctionnement du nouveau protocole, de manière à respecter les obligations prévues dans le traité FUE d’informer entièrement et rapidement le Parlement ; réaffirme sa conviction de devoir être représenté aux réunions des commissions mixtes prévues par les accords dans le secteur de la pêche et insiste pour que la société civile, y compris les représentants mauritaniens et européens du secteur de la pêche, participent également à ces réunions".

Source

Texte de la résolution sur l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et la Mauritanie, voté en session plénière du Parlement européen, le 12 Mai 2011

Contribution de la CAOPA à la première réunion de consultation FAO/NEPAD

La première réunion de consultation des parties prenantes en soutien à la mise en place de la stratégie de la FAO pour la pêche et l’aquaculture en Afrique, organisée conjointement par le NEPAD (New Partnership for Africa’s Development) et la FAO, se déroulera du 10 au 12 mai 2011 à Midrand, Afrique du Sud. Elle rassemblera des membres d’organisations régionales des pêches, des communautés économiques régionales, des bailleurs de fonds ainsi que de la société civile. L’événement sera composé d’une journée de séance plénière et de deux jours de consultation en groupes de travail.

Le but est de renforcer et d’accélérer le secteur de la pêche et de l’aquaculture en termes de gouvernance, de gestion et d’adaptation au changement climatique. Ce faisant, les participants aborderont l’importance croissante de la pêche pour atteindre les OMD, ainsi que le rôle crucial du secteur dans le développement économique et la lutte contre la pauvreté en Afrique, conformément aux objectifs du CAADP (Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine).

La CAOPA (la Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de la Pêche Artisanale) participera à l’événement et a établi une série de recommandations à l’attention des gouvernements africains et des institutions internationales, régionales et nationales. Celles-ci demandent aux États africains que :

 l’accès aux ressources soit restreint aux opérateurs qui peuvent démontrer que leurs activités sont conformes à une série de critères de développement durable des pêcheries ;

 un accès prioritaire soit réservé aux flottes nationales, en particulier les flottes de pêche artisanale, ainsi que cela est prévu par le Code de Conduite de la FAO (art. 6.18) ;

 ce qui peut être pêché de façon durable par la pêche artisanale lui soit réservé, étant donné son importance en termes de création d’emplois directs et indirects, de contribution à la sécurité alimentaire nationale et régionale, de contribution aux recettes d’exportations ;

 les accords de pêche soient négociés, conclus ou renouvelés sur base des meilleures données scientifiques disponibles, tout en respectant le principe de précaution ;

 dans les choix qui seront faits pour l’exploitation des ressources, qu’une priorité soit donnée à l’exploitation des ressources pour la consommation humaine plutôt que pour la production de farine/d’huile de poissons destinées aux élevages industriels ;

 en direction des organisations professionnelles, définir un modèle de partenariat permettant la promulgation de législations et politiques structurantes qui encouragent la participation effective des acteurs locaux dans la cogestion des pêcheries engager activement les institutions (décideurs principaux) dans une stratégie intégrée de planification côtière.

Aux institutions internationales, régionales et nationales, la CAOPA fait les recommandations suivantes :

 les Etats signataires d’accords de pêche doivent renforcer leurs actions en vue d’établir un réel partenariat et fournir les ressources nécessaires pour aider les parties contractantes à développer des systèmes de gestion des ressources plus efficaces au niveau national, afin de prévenir la surexploitation ;

 des mesures et actions structurantes doivent être entreprises pour relever les défis auxquels doit faire face le secteur des pêches en Afrique, comme le manque d’infrastructures requises pour promouvoir les activités de valeur ajoutée, ainsi que la nécessité de donner la priorité aux pêcheries artisanales en matière d’accès, ainsi que cela est stipulé dans le Code de Conduite pour une Pêche responsable (article 6.18) ;

 le commerce international du poisson doit être juste et équitable pour que le secteur se développe de façon durable et utilise de façon responsable les ressources aquatiques ;

 il est nécessaire que les états qui travaillent avec l’Afrique, et qui souhaitent introduire des changements dans les normes légales ou réglementaires affectant le commerce du poisson, donnent suffisamment d’information et avertissent dans un délai raisonnable, afin de permettre aux producteurs affectés par ces mesures, de s’ajuster et d’introduire les changements nécessaires pour se mettre aux normes ;

 en matière de participation et d’information, il est proposé qu’un mécanisme permanent de participation soit mis en place pour assurer l’information et la participation des professionnels de la pêche artisanale dans tout le processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de pêche.

La CAOPA recommande également que les organisations professionnelles de la pêche artisanale soient renforcées dans leurs aspects relatifs à :

 l’instauration d’un processus délibératif approprié permettant la confrontation des intérêts et valeurs en présence pour prendre des décisions plus cohérentes et légitimes ;

 la définition de conditions et voies opportunes permettant l’intégration et l’identification formelles des acteurs en vue de structurer la participation des acteurs afin de garantir la production d’un objectif commun ;

 la mise en place d’un système d’information adéquat permettant la mise à disposition de l’information, la facilitation de la participation, l’appui au partage de l’information ;

 le renforcement des capacités des acteurs par l’éducation, la sensibilisation et la formation en vue de leur permettre d’être des partenaires crédibles avec les États et les institutions dans la définition et la mise en œuvre des politiques et programmes et dans la participation effective et efficace à la cogestion des pêcheries et aires aménagées ;

 en ce qui concerne le changement climatique, de permettre aux communautés locales de la pêche artisanale d’être au courant des risques et des impacts du changement climatique que leur environnement risque de subir et comment s’y adapter, ainsi que de participer efficacement à la mise en œuvre avec les institutions compétentes des mesures d’atténuation des risques et d’adaptation aux impacts négatifs.

Le document complet est disponible ici.

Réunion FAO/NEPAD : Recommandations de la CAOPA

Surveillance participative en Afrique de l’Ouest

En marge de la 29ème session du Comité des Pêches de la FAO, et suite à une première réunion en marge de la CMAPA en septembre 2010, la CAPE a rencontré ses partenaires, organisations de pêche artisanale de Guinée et du Sénégal, pour évaluer les projets de surveillance participative existant dans les deux pays et faire une série de recommandations visant à améliorer la contribution de la surveillance participative à la lutte contre la pêche INN.

Ces recommandations ont été présentées à la Commission européenne à l’occasion d’une réunion entre l’unité "Politique de Contrôle des Pêches" de la DG-MARE et les ONG actives dans ce domaine.

La CAPE et ses partenaires suivront de près les développements en matière de surveillance régionale, notamment dans les eaux de la CSRP, et tenteront d’associer les pêcheurs à ces processus.

Surveillance participative : recommandations

Echos du COFI 29

La vingt-neuvième session du Comité des Pêches de la FAO (COFI 29) s’est déroulée à Rome du 31 janvier au 4 février 2011.

La CAPE et d’autres ONG de soutien ont permis à de nombreux représentants de la pêche artisanale du monde d’être présents tout au long de la semaine afin de défendre leurs intérêts auprès des délégations nationales officielles et des organisations intergouvernementales, notamment concernant le point 10 de l’ordre du jour de cette session sur la création d’un instrument international pour la pêche artisanale.

A cette occasion, les partenaires africains de la CAPE, dont la plupart sont désormais membres de la Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA) ont rappelé les principes et recommandations de la Déclaration de Banjul de la Société Civile rédigée en septembre 2010 lors de la première Conférence des Ministres Africains de la Pêche et de l’Aquaculture. L’UA (Union Africaine) et le NEPAD (New Partnership for Africa’s Development) ont une nouvelle fois reconnu l’importance de cette déclaration, qui sera prise en considération dans leurs travaux.

Étant donné le rôle important joué par la pêche artisanale, le COFI a approuvé le développement d’un nouvel instrument international pour la pêche artisanale afin de compléter le Code de Conduite pour une Pêche Responsable, en se basant sur les instruments existants qui sont pertinents. Le Comité s’est mis d’accord sur le fait que ce nouvel instrument pourrait prendre la forme de lignes directrices internationales, être de nature volontaire, cibler tant les pêcheries marines que en eau douce, et se focaliser sur les besoins des pays en développement. Le Comité a recommandé que tous les acteurs soient associés, de la manière la plus appropriée, à son développement.

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Les bénéfices et limites de la transparence

L’Union européenne réforme actuellement sa Politique Commune de la Pêche. Les discussions initiales laissent supposer que les questions de l’amélioration de la transparence et de la reddition de comptes dans la pêche européenne seront prises au sérieux, et que des recommandations spécifiques seront faites en termes d’introduction de clauses anti-corruption et de transparence dans les Accords de Partenariat de Pêche européens signés avec les pays tiers. De telles recommandations arrivent à un moment où les appels pour améliorer la transparence et la reddition de comptes dans la pêche s’accélèrent, non seulement de la part de la société civile, mais également de l’industrie de la pêche. La PCP représente donc une occasion pour développer les notions d’accès à l’information et de reddition de comptes dans la pêche au niveau international, et pas seulement au sein de l’UE. Pourtant, cet appel pour améliorer la transparence qui a accompagné le processus de réforme de la PCP nécessite d’être plus élaboré, les recommandations demeurant encore vagues. Ce document vise à approfondir les discussions sur la façon dont la transparence peut être atteinte à travers les réformes de la PCP, au vu des avantages et des limitations des réformes de la transparence. L’article avance quelques points de discussion principaux pouvant être employés comme base pour le développement d’une stratégie cohérente et complète pour la transparence dans la pêche, conduite par l’UE en collaboration avec les organisations partenaires, y compris les autorités des pêches des pays en développement.

Les bénéfices et limites de la transparence

Visite en Mauritanie d’une délégation de la Commission Pêche du Parlement européen

A l’occasion de la visite en Mauritanie d’une délégation de la Commission Pêche du Parlement européen, les enjeux de l’Accord de Partenariat Pêche UE-Mauritanie ont fait l’objet d’un document conjoint de Pêchecops et CAPE. Ce document sera distribué en Mauritanie cette semaine.

"En 2006, la Mauritanie et l’Union européenne ont signé un accord de partenariat de pêche (APP) pour la période 2006-2012. Le dernier protocole de cet accord, couvrant la période entre 2008 et 2012, prévoit l’octroi d’une aide de 305 millions d’euros sur quatre ans au secteur de la pêche, en contrepartie d’un accès aux zones de pêche mauritaniennes. Cet accord est le plus important des accords liant l’UE à un pays ACP, autorisant les navires communautaires venant de 12 États européens à pêcher dans les eaux mauritaniennes.

(...) Aujourd’hui, la PAC (Pêche Artisanale Côtière) s’avère être le seul armement national viable."

Pêchecops-CAPE : Enjeux du futur APP UE-Mauritanie

Première Conférence des Ministres Africains de la Pêche et de l’Aquaculture à Banjul

Sommet sur la Pêche du NEPAD et de l’Union Africaine : Les pêcheurs à petite échelle et les ONG réclament que les moyens d’existence soient la priorité

Banjul, Gambie, le 22 septembre 2010. Des représentants des pêcheurs artisans et à petite échelle ainsi que des représentants de la Société Civile de dix-sept pays d’Afrique se sont réunis à Banjul, Gambie, le 21 septembre 2010, en prélude à la première Conférence des Ministres Africains de la Pêche et de l’Aquaculture, tenue par le NEPAD le 23 septembre 2010. La réunion était organisée par la Coalition pour des Accords de Pêche Equitables, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale et la Commonwealth Foundation, sous la bannière « Notre poisson, Notre avenir ».

A l’issue de cette réunion, les participants énoncèrent la Déclaration de Banjul de la Société Civile sur les Moyens d’Existence Durables dans la Pêche Africaine (http://www.camfa-cso.org). La déclaration souligne les problèmes clés des pêches africaines et formule des recommandations quant à la manière dont le Plan d’Action pour le Développement de la Pêche et de l’Aquaculture du NEPAD devrait progresser.

La déclaration signale qu’une approche purement économique représente une menace pour le développement durable des ressources de pêche et des moyens d’existence des communautés de pêche artisanale et à petite échelle pauvres et marginalisées. Elle souligne l’importance et la valeur de la pêche artisanale et à petite échelle dans le contexte africain, fournissant la sécurité alimentaire à plus de 200 millions d’africains et de l’emploi à plus de 10 millions de personnes engagées dans la production, le traitement et le commerce du poisson. Elle souligne également les impacts négatifs du changement climatique, de la pêche industrielle et de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), incluant le déclin des captures, le déplacement de communautés et la destruction de fonds de pêche. En conséquence, cela affecte la stabilité sociale de régions entières, fait remarquer la Déclaration.

L’importance de la pêche INN dans les eaux africaines fut rappelée par Tim Bostock, conseiller pêche auprès du DFID (United Kingdom Department for International Development) lors de la session d’ouverture de la CMAPA, le lundi 20 septembre. Il fit remarquer que la pêche illégale à elle seule revient chaque année à extraire 1 milliard de dollars des eaux d’Afrique subsaharienne.

La CMAPA fait suite au sommet “Du Poisson pour Tous” de 2005 à Abuja, et on attend des Ministres africains de la pêche qu’ils évaluent et ratifient un plan d’action pour la pêche dans la région.

Le rassemblement des organisations de pêche artisanale et à petite échelle et des organisations de la Société Civile fait également partie d’un processus actuel qui, depuis 2006, inclut le grandissant Réseau des Journalistes pour une Pêche Responsable en Afrique de l’Ouest (REJOPRAO). Du 15 au 23 septembre, le REJOPRAO a organisé un atelier de formation pour journalistes, avec pour objectif de se concentrer sur la pêche responsable et sur les enjeux et thèmes adjacents en Afrique de l’Ouest. A la suit de cette formation, les journalistes de la sous-région assureront la couverture médiatique de la CMAPA en tant qu’observateurs.

Depuis 2005, des organisations représentant les professionnels (pêcheurs, commerçants, transformateurs et mareyeurs) du secteur artisanal de la pêche travaillent ensemble à l’établissement d’un organisme sous-régional afin de représenter leurs intérêts. Plus tôt cette année, cette initiative mena à la création de la CAOPA – la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale.

Pour plus d’informations : Béatrice Gorez, Coordinatrice CAPE cffa.cape@scarlet.be

Déclaration de Banjul de la Société Civile
OCEAN2012 Press Release
Compte rendu des activités

Déclaration commune WWF/CAPE/Greenpeace sur l’APP avec les Iles Salomon

Lettre adressée au Comité PECH du Parlement Européen :

Chers membres de la Commission PECH,

La Coalition pour des Accords de Pêche Équitables (CAPE), WWF et Greenpeace aimeraient exprimer leur soutien au projet de recommandation de la Commission concernant l’Accord de Partenariat Pêche (APP) entre l’Union Européenne et les Iles Salomon, qui sera voté en Commission en septembre.

Cependant, nous faisons appel à la Commission pour qu’elle fasse pression auprès de la CE afin d’atteindre de meilleurs standards dans les futurs APP. Les améliorations devraient se focaliser sur :

  Une meilleure transparence ; 
  La durabilité et l’équité de l’exploitation de la ressource ; 
  La cohérence avec la politique de développement ; 
  L’intégration de la dimension régionale et 
  L’abandon des subventions.

Il est indispensable que l’UE fasse preuve de leadership en assurant que ses accords de pêche se traduisent par l’amélioration de la capacité de gestion des pêches de ses partenaires. Nous vous recommandons donc fortement de souligner ces principes fondamentaux lors de la négociation des APP à venir. Nos recommandations sont énumérées de manière plus détaillée dans le document ci-joint.

Nous accueillerions positivement toute opportunité de discuter de ces recommandations avec vous.

Nous vous remercions d’avance.

Sincèrement,

Beatrice Gorez (CAPE) cffa.cape@scarlet.be,

Jessica Landman (WWF) jlandman@wwfepo.org et

Saskia Ritchartz (Greenpeace) saskia.richartz@greenpeace.org

EU-Solomon FPA Recommendations

Commentaires de CAPE-EED sur le "Green Economy Report" du PNUE

Dans le cadre de la « Green Economy Initiative », lancée en octobre 2008, le PNUE travaille à l’élaboration d’un rapport mondial, le « Green Economy Report », conjointement avec plus de 70 instituts de recherche à travers le monde. Ce rapport s’adresse aux preneurs de décision et tend à identifier les principales « conditions habilitantes » nécessaires pour déclencher une transition vers une « économie verte » globale, telle que définie dans le « report preview »publié en mai 2010.

Le premier apport de CAPE dans ce processus prit place lors de la réunion ICTSD/PNUE « Pêche, Commerce et Développement » tenue à Genève le 16 juin dernier. Nos commentaires traitaient des aspects de « l’aide pour le commerce » dans les pêcheries des pays en développement. Cette discussion et le contact avec le PNUE nous permirent de participer à la consultation officielle des parties prenantes sur le GER (Green Economy Report).

Selon l’agenda, le but de cet atelier de deux jours était de permettre aux auteurs du GER de partager leurs premiers résultats et messages clés ainsi que de répondre aux questions et commentaires d’un large groupe de parties prenantes. Les enjeux discutés lors de l’atelier ainsi que les commentaires émis au cours du processus d’évaluation technique par les pairs (prévu pour fin 2010) seront assemblés pour guider la révision finale des différents chapitres : énergies renouvelables, industrie, transport, villes, bâtiments, gestion des déchets et recyclage, pêche, forêts, agriculture, tourisme, finance, modélisation et conditions habilitantes.

La contribution de CAPE-EED à cet atelier se concentre sur le chapitre "Pêche" du GER et s’articule autour des quatre propositions faites afin de "verdir les pêcheries" : "réforme des subventions et autres distorsions économiques", "coûts d’ajustement", "mise en place d’institutions efficaces aux niveaux national, régional et international" et "renforcement des réformes réglementaires et de la gestion des pêches".

Preliminary comments on UNEP draft GER
Workshop report